À ce stade de son développement, l’enfant peut avoir des nuits agitées et quelques difficultés d’endormissement. La principale aventure de cet âge est la marche… Qu’elle soit acquise ou en passe de l’être avec des déplacements à quatre pattes. C’est donc une période de grande excitation. Un bon sommeil devient très important à ce moment.
Comment donner un bon sommeil à un enfant de 1 an ?
À cet âge, l’exercice physique ne fatigue pas, mais accroît l’agitation. Ainsi un enfant est capable de lutter contre les signes de somnolence qu’il perçoit en mobilisant toute son énergie… Il rit, pleure, se démène activement dans tous les sens. Ses nouvelles capacités motrices lui procurent une conscience encore plus développée du monde qui l’entoure et des personnes qui le peuplent. Se coucher constitue pour lui une véritable frustration… Et il ressent comme un abandon le fait de se réveiller seul dans sa chambre en pleine nuit. C’est pourquoi l’enfant manifeste son angoisse au milieu de la nuit… Généralement quatre heures après l’endormissement. Il pleure et souvent appelle, debout dans son lit, prenant appui aux barreaux.
Un bonne éducation est nécessaire
Le bon déroulement du coucher dépend de ce que votre enfant aura « appris » au cours de sa première année. À 1 an, il doit savoir dormir seul et même retrouver son lit avec plaisir. Il est sensible au respect du rituel établi depuis sa naissance. Allongé dans son lit alors qu’il est encore éveillé, il retrouve son doudou et le respire avec bonheur… Il écoute le son de la voix de sa mère ou de son père qui lui raconte une petite histoire.
Les limites à ne pas dépasser
Il y a de grandes chances pour qu’il teste votre autorité et qu’il essaie de prolonger ce moment. Là encore, il faut parler avec lui, lui annoncer que c’est la dernière histoire, ou la dernière petite chanson, l’embrasser, lui souhaiter une bonne nuit et éteindre la lumière. Il insistera peut-être quelques jours, mais la fermeté de ses parents doit le décourager. Ses difficultés dans le sommeil sont souvent le résultat de mauvaises habitudes. Parmi les plus courantes celles d’avoir continué à nourrir l’enfant la nuit, de l’endormir en le promenant dans vos bras ou en poussette, voire en voiture, de l’avoir laissé investir votre lit à la suite d’un épisode infectieux ou d’une maladie infantile.
Ne pas changer les habitudes
Pour bien dormir, l’enfant doit retrouver, lors de ses réveils nocturnes, les conditions qui l’ont amené à s’endormir, et notamment son lit. Ainsi, bien des pleurs nocturnes sont dus au fait que l’enfant s’est endormi à un endroit et se réveille à un autre, totalement perdu. Céder à un enfant qui ne veut pas aller se coucher et qui finit par s’endormir sur le canapé du salon augure des nuits agitées.
Attention, l’hyperactivité du soir est souvent le signe d’un manque de sommeil.
Petit conseil sur son sommeil
Un enfant a besoin d’être rassuré sur la présence de ses parents. Incitez-le à se recoucher seul, parlez avec lui, expliquez-lui que vous souhaitez qu’il se rendorme et comment vous allez l’aider à y parvenir. Les enfants, quel que soit leur âge, comprennent souvent beaucoup plus que ne pourrait le laisser penser leur degré de langage.